Retour à Nimbin
Aujourd'hui, nous sommes de retour à Nimbin... Et oui, 14 jours se sont écoulés depuis notre premier passage quelque peu malheureux. La pluie avait décidemment bien gâché le tableau. Nous profitons de notre relative proximité (2 heures de brousse) pour passer découvrir son célèbre marché dominical (en fait un dimanche sur 5 mais je ne sais pas trop comment cela se dit, si quelqu’un le sait, qu’il le laisse en commentaire). Au programme, familles nombreuses, voyageurs et locaux se mélangent dans les 4 petites allées parfumées à l'encens.
Ce retour au Nimbin Hotel nous permet aussi de profiter d’internet pour vous raconter quelques passages de notre vie trépidante de backpackers.
Notre dernier récit remonte au 6 janvier… Nous avons depuis cherché à éviter le mauvais temps. Et, sans pour autant y arriver, nous avons n’avons passé que des bons moments. Au bord de la mer d’abord, dans des parcs naturels somptueux où des aires de camping sont aménagées. Ces aires sont le parfait compromis entre un camping traditionnel (cher, rarement bien situé et surpeuplé) et le camping sauvage (interdit et contraignant). Nous trouvons donc périodiquement une aire au beau milieu d’un parc naturel. Là bas, pour quelques dollars nous pouvons profiter d’un emplacement souvent impressionnant par son calme et le panorama. Nous pouvons faire du feu grâce au bois fourni (pratique), ce qui nous a déjà permit de cuisiner une dorade pêchée par Emmanuel…
Les quelques jours que nous avons passés nous ont permis de prendre quelques clichés exclusifs, comme le bel iguane qui a fouillé notre coin à la recherche de nourriture. Il a bien fait puisque nous nous sommes autorisés à lui donner une belle dorade pêchée quelques heures avant. C’est donc le ventre plein, qu’il s’est réfugié sur un arbre lorsque le voisin est passé en voiture…
Nous avons aussi profité d’un emplacement incroyable situé à un escalier d’une plage excellente pour le body board et la pêche, grâce à un petit lagon. Encore une fois, les photos sont plus parlantes… A noter sur les photos apparaît le hamac que nous nous sommes offert pour 5$ (3 euros) dans un vide grenier. Pour cinq autres dollars, Emmanuel a pu avoir la hachette tant désirée au camping pour le feu, désormais quotidien, et d’autres babioles indispensables (bougies, bassine…).
J’ouvre juste une parenthèse sur notre quotidien au camping et plus particulièrement notre « maison ». Alors qu’au début du voyage (qui rappelons-le, a vraiment commencé à l’achat de la voiture), nous dormions exclusivement dans notre break, l’opportunité s’est présentée de déplier la tente… Quel changement ! Dorénavant, excepté en cas de forte pluie ou de froid (relativement rare quand même), nous ne dormons plus que dans l’astucieuse tente 3 places dont nous disposons (achetée avec la voiture). Bien sûr le matériel acheté par les allemands (nom donné aux précédents propriétaires, en référence à leur goût pour l’ordre, ou leur nationalité, je ne me souviens plus) était évidement incomplet pour passer convenablement 3 mois en camping. Nous avons donc progressivement et raisonnablement investi dans une bâche (ça change la vie en cas de pluie ou de chaleur, qui rappelons-le, est capable de nous carboniser sur le champ), les piquets, cannes à pêche… Cela permet de comprendre aussi pourquoi nous ne dormons que peu dans la Falcon, il n’y a plus de place. Voilà, je ferme cette parenthèse, qui je dois l’avouer ne présente qu’un intérêt limité pour la majorité d’entre vous, mais apporte des précisions sur notre petite condition…
Les photos qui suivent (après le didon au col jaune en liberté…) illustrent notre découverte des parcs nationaux de l’intérieur des New South Wales. Et oui, il n’y a pas que la plage. Nous avons passé 4 nuits dans deux parcs de la très humide rain forest. Nous avons eu le privilège de ne rencontrer quasiment personne exceptés les kangourous, oiseaux, iguanes, opossums… Nous quittons ce matin même le parc de Boonoo Boonoo (on l’a pas choisi pour le nom) et nous apprêtons à rejoindre l’océan à Byron bay. Pour situer, nous sommes à quelques kilomètres au sud de Brisbane. Malheureusement, la saison des pluies bat son plein au-delà de Brisbane et nous devons patienter avant de rejoindre le nord, barrière de corail, son climat tropical et ses plages paradisiaques (des souvenirs, Dodu ?).
Nous approchons cependant tout doucement d’endroits plus civilisés et mieux dotés en Internet, nous pourrons alors être plus rigoureux quant à la fréquence des mises à jour. Nous allons surtout essayer de charger plus souvent l’appareil photo, car la batterie nous fait trop souvent défaut lorsque nous visitons des endroits insolites ou voyons des animaux sympas.
D’ici là gros bisous à tous !
Je voudrais juste préciser que nous ne nous accordons que peu de temps à la relecture, merci de ne pas être choqués par les fautes même incroyables, qui vous agressent.
Gros bisous spécial à Papé et Mamé qui suivent nos aventures. Sans oublier nos mamans qui suivent elles aussi assidument (du moins nous l’espérons) nos aventures.
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